Entre individuel et collectif …
L’individualisme caractérise notre époque et se manifeste tous les jours. Quelques exemples illustrent bien sa victoire sur le collectif :
► L’autorité à l’école, qui s’exercait également pour tous, a laissé place à « l’élève au centre de ses apprentissages »,
► Le nombre d’auto-entrepreneurs, en progression constante (2,5 millions aujourd’hui en France), témoigne d’une volonté de distinction et de liberté d’exercice,
► Le commerce, aidé par le marketing, propose un choix abondant, accessible en quelques clics, livré à domicile, nous confirmant que nos besoins individuels sont à satisfaire sans limites.
Le débat n’est pas de savoir s’il s’agit d’un progrès ou pas mais de savoir comment redonner au collectif ses raisons d’être !
Entre vouloir se convaincre que nous sommes indépendants, autonomes et tout puissants, et abandonner nos libertés au profit du bien commun et selon une pensée dogmatique, des ajustements sont possibles.
Entre les limites de l’individualisme que nous explorons et le tout collectif avec son risque d’aliénation sociale, il y a des possibilités de compromis que le monde du travail invite à concevoir.
A mi-distance entre les extrêmes, nous pouvons placer le curseur sur un dosage équilibré en mettant l’individualité au service du collectif et la force du groupe en appui des dynamiques personnelles.
L’entreprise est ce lieu où la rencontre des extrêmes peut se faire de façon raisonnable. Cela consiste à trouver un sens à la contribution de chacun et à prendre en considération les aspirations et les personnalités pour utiliser au mieux les potentiels.